Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Anatole habite avec son frère G (son aîné de trois ans) et sa mère (désargentée) dans un foyer social, au 43 Boulevard Gaston-Ramon. Depuis le divorce de leurs parents (quand ils avaient cinq et huit ans) tout est devenu triste et pénible, la « presque » misère a remplacé une certaine aisance. Le père, sorte de marginal (et ancien musicien dans la pub) vit dans un duplex squatté (et baptisé « le squat de luxe ») un peu plus loin.
Ils vont grandir au fil des années, sans grand changement. Leur mère va reprendre ses études et devenir psychologue. Leur père va quitter la France pour le Congo. Aucun des deux garçons ne va aimer les études. L’avenir, ce sera le rap pour G (le rappeur Georgio) et le foot – dans un premier temps – puis la littérature, pour son frère Anatole.
Roman populaire autobiographique, sur le quotidien (somme toute assez banal !) de deux gamins d’Angers. Qui ont eu la chance – après une enfance plutôt morose mais heureuse – de voir leurs rêves se réaliser, pour leur plus grand bonheur et celui de leurs parents. Un récit qui se laisse lire sans déplaisir, sans véritable coup de coeur non plus, en ce qui me concerne.
Je remercie les Éditions Calmann Levy ainsi que la Masse Critique Littérature de Babelio pour ce sympathique envoi.
Tout commence comme un conte de fée, une famille d'artistes, qui a tout pour être heureuse ; couple d'amour, deux fils, une belle vie bohème. Mais tout bascule quand les parents décident de se séparer et de divorcer. Anatole a alors cinq ans et son frère G. huit ans. La mère et ses deux fils sont obligés de vivre dans un foyer social dans une ville moyenne et le père dans un squat..
Anatole Edouard Nicolo raconte alors sa jeunesse marquée par la honte, la délinquance et le mensonge dû à un déclassement social suite au divorce de ses parents.. Anatole rêve de football alors que frère G devient l'un des plus grands rappeurs. Anatole tâtonne, sans trop savoir quoi faire, en voyant la réussite de son frère, jusqu'au jour où une rencontre change son quotidien. La rencontre d'un homme bienveillant, qui va le révéler à l'écriture..
Premier roman autobiographique, Anatole Edouard Nicolo nous conte sa jeunesse, entre bonheur et années de galère, entre un frère qui trouve sa voix et des parents qui évoluent, Anatole cherche sa place. Il puise dans son passé pour livrer un roman intime, réel et poétique.
En lisant les tout premiers chapitres, un soupçon de frayeur car impossible de savoir où on allait.. puis au fil des pages naît la sincérité d'un auteur, la douceur des mots, les mots d'un frère, l'amour passionné pour son frère, sa mère, son père, ses potes et les différentes rencontres d'une vie.
Un premier roman, autobiographique et d'apprentissage, extrêmement réussi, bouleversant de sincérité, plein d'espoir pour toute une génération, où l'écriture prend toute sa place quand le sentiment de précarité est grand, pour ouvrir des portes et trouver son chemin !
J’ai beaucoup aimé ce premier roman, qui suit le parcours d’un tout jeune homme à la vie tout sauf facile après le divorce de ses parents (foyers avec sa mère, squat avec son père), et dont le frère aîné part trop tôt à Paris pour réussir.
Cet ouvrage est vivant et j’ai apprécié de suivre le parcours de cet enfant au destin si fragile.
C’est un livre plein d‘espoir, mais aussi difficile et social, sans qu’il y ait pour autant de misérabilisme.
Franchement belle découverte et il m’en restera quelque chose.
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