"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J’ai été immédiatement attirée par la couverture avec cette phrase d’accroche « il y a cinq ans je suis morte. 178 minutes plus tard, je suis devenue une reboot ». Je me suis alors demandée quel genre d’histoire cela pouvait bien être.
Une nouvelle science-fiction basée sur L’intelligence Artificielle ? – Bah quoi ?! Désolé j’avais de nouveau regarder I,Robot avec Will Smith ! – Puis j’ai lu le résumé qui m’a vraiment intriguée et j’ai plutôt pensé à une énième histoire de zombie. Comme j’adore la science-fiction, les zombies aussi, je me suis laissée tenter.
Finalement, j’ai vraiment adorée ce livre, on peut dire qu’il y a eu un coup de cœur. En quelques pages, l’auteur nous plonge dans son histoire avec une facilité déconcertante. Je l’ai dévoré en 2 jours.
Tout d’abord, l’univers de l’auteur m’a vraiment séduite. On se retrouve dans un futur post-épidémique, un peu apocalyptique et une petite touche de dystopie. Un monde assez sombre, entre la pauvreté et ses bidonvilles, un gouvernement au régime totalitaire, la SHER.
Et oui, c’est bien un livre sur les zombies et pour mon plus grand plaisir c’est vraiment revisité. Fini les morts vivants partiellement décomposés, dépourvus de langage, de raison et souvent de conscience, qui survivent en se nourrissant de la chair humaine des vivants. Comme dans notre culture populaire occidentale moderne, les Reboots reviennent à la vie à cause d’un virus, qui a décimé une bonne partie de la population. Plus le temps de mort-clinique est long, plus le reboot est puissant et insensible et vice versa. C’est vraiment original et captivant.
L’intrigue est bien menée, le style de l’auteur est fluide. Il y a pas mal de rebondissement tout au long du roman, d’action et de révélations, que ça soit avec les missions de Wren, la formation de Callum, les expérimentations de la SHER sur les Reboots les plus faibles. Tout cela donne un rythme entrainant au récit.
Dès le début de l’histoire, nous allons suivre Wren 178 qui nous présente son univers et, la haine des humains envers les Reboots. J’ai adorée le personnage, sa froideur ne m’a pas dérangée, bien au contraire. J’ai aimé sa force, son intelligence, ses capacités, son évolution tout au long de l’histoire. Mais je m’attendais à ce qu’elle soit plus impitoyable. Surtout quand on sait qu’elle a mis 178 minutes à revivre, je m’attendais presque à ce qu’elle soit dépourvu de conscience, alors que finalement elle est très « humaine », c’est peut-être dû au côté young-adult du livre ou à sa rencontre avec Callum 22 ? Mystère Mystère. Finalement le personnage a su me toucher, car on suit son évolution, elle prend tout doucement conscience de la vie autour d’elle.
Que dire de Callum 22 ? C’est l’opposé de Wren. C’est peut-être pour ça qu’on ressent l’alchimie entre eux, ils sont complémentaires. A l’instar de Wren, il est « vivant », ce qui fait sa force. Il est très humain, doté d’un sens de l’humour, un côté insouciant. Il ressent tout, il est touchant à sa manière.
Pour résumer, Reboot est un premier tome prenant, plein de rebondissement, un univers assez riche et qui nous donne envie de lire la suite qui, je l’espère, lèvera le mystère entourant tout ce petit monde.
Je vous le conseille sincèrement. A découvrir absolument !
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !