"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Houba Houba Hop ! Ça vous dit quelque chose ? C’est le cri du Marsupilami mais la bande dessinée « El Diablo » nous invite à remonter le temps pour découvrir un de ses lointains ancêtres !
Quel plaisir de retrouver cette grosse bébête dans cette jungle luxuriante, sous la forme de l’esprit de la forêt. Les décors sont magnifiques, verdoyants,
J’ai été plongée dans un univers de flibustiers mais qui invite au rêve. On se prend pour Indiana Jones, à la recherche de l’Eldorado, sillonnant au travers des temples.
C’est une aventure rocambolesque, un peu picaresque. On sourit ! Bref, une histoire qui, sans révolutionner le genre, fait du bien car on est entrainés dans cette expédition.
Après le très réussi Horrifikfand, le duo Trondheim-Nesme s'attaque ici à un mythe de la BD franco-belge, l'intemporel Marsupilami.
À travers les aventures de conquistadors plus avides d'or que de découverte, l'auteur nous revisite à sa sauce l'œuvre de Franquin.
Par son ton humoristique et la légèreté de ses propos, il nous conte une histoire familiale classique mais efficace offrant au lecteur une douce et chaleureuse parenthèse.
Graphiquement, que dire... À chacun de ses albums, Alexis Nesme subjugue, fascine, charme, ensorcelle... et j'en passe... Vous l'aurez compris, je suis fan !
Cette immersion en palombie est de toute beauté, que ce soit au cœur de la jungle luxuriante, au fin fond des temples mayas ou en pleine nuit étoilée, on en prend plein les yeux.
Les planches sont belles, expressives, fourmillent de détails et pour sublimer le tout, Alexis nous propose d'incroyables couleurs ajoutant un cachet certain !
En bref, El Diablo est pour moi un coup de cœur total ! Une magnifique et divertissante adaptation qui, j'en suis certain, séduira le lecteur de tout âge !
Terre !
Il était temps, les réserves du galion du Capitaine Santoro sont épuisées. Alors que José le jeune mousse était prévu au menu, l'équipage s'enfonce dans une jungle luxuriante habitée par la tribu des Chahutas. Et d'une créature étrange, jaune tachetée de noir... prête à défendre les indiens contre le cupide Santoro et sa soif d'or.
Après Spirou, Donald, Mickey; Lewis Trondheim s'empare d'un autre personnage mythique: le marsupilami, créé par Franquin en 1952. Trondheim a la volonté de remonter aux origines du personnage, en représentant un ancêtre du marsu, entre diable et esprit de la forêt, prêt à montrer les dents s'il le faut. Avec José, qui se voit relié à l'esprit du marsu, on comprend également le pourquoi de la Palombie mais je vous laisse découvrir tout ça...
Ce temps des conquistadors est joliment représenté par Alexis Nesme. Il offre une interprétation graphique originale du personnage du marsupilami. Lui qui a un parcours d'illustrateur jeunesse, propose un album très cartoon avec de très belles couleurs réalisées à la gouache et aux crayons. Cela donne un livre tout public accessible aux plus jeunes. C'est comme une nouvelle porte d'entrée à la rencontre du marsu !
El Diablo est donc une belle bande dessinée à offrir aux jeunes lecteurs. J'ai vu ici et là des critiques très dures sur cet album. Pour ma part, j'ai passé un bon moment, comme un retour en enfance. J'ai trouvé ça très beau mais je ne suis probablement pas la cible privilégiée. Et à mon avis, la cible devrait apprécier.
Cela faisait hyper longtemps que je n'avais pas lu d'histoires avec ces protagonistes, et je n'avais pas prévu d'acheter la bande dessinée au premier abord. Mais au moment venu, il me fallait un effectuer un achat pour accéder à une dédicace, et je me suis dit qu'un ouvrage avec Donald, Mickey et Dingo avait peu de chance de me décevoir !
Et j'ai en effet passé un très bon moment ! L'intrigue est simple, comme souvent dans leurs histoires, d'autant plus sur un format court, mais ça fonctionne bien, avec ce comique de situation qu'on retrouve à plusieurs reprises.
C'était chouette de retrouver les personnages ensemble. Personnellement, ce n'est pas Mickey mon préféré généralement, que je trouve souvent rabat-joie dans le format dessiné. On retrouve la mauvaise foi de Donald, et le côté loufoque de Dingo tout du long, participant totalement à mon appréciation de l'ouvrage.
Comme vous pouvez vous en douter si vous me suivez depuis quelques temps, j'apprécie particulièrement le monde un peu horrifique, et on retrouve totalement ça dans la bande dessinée. J'aime aussi beaucoup les parcs d'attractions, notamment l'esthétique abandonnée, alors associé avec l'horreur, c'était un combo gagnant.
Au final, on se retrouve avec un mélange de plein de choses, entre enquête, maison hantée, Ghostbusters, pirates, et bien d'autres, qui à mon sens fonctionne bien.
Et on ne peut pas parler bande dessinée sans parler illustrations !
J'ai personnellement adoré, et c'était justement un des points qui m'avaient donné envie d'acheter ce livre.
Le style un peu à l'ancienne, avec le travail des couleurs est juste superbe, et colle totalement à l'ambiance de l'intrigue.
En bref, une très bonne surprise ! J'avais un peu peur de regretter mon achat, et au final, absolument pas, je suis très contente d'avoir pu le découvrir ! Ça me donne très envie d'ailleurs de lire Terror Island dans la même veine, même si je pense que le côté maison hanté d'Horrifikland gardera ma préférence
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