"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une histoire qui rend malade !
Une histoire vraie et c’est hallucinant…
J’ai du mal à comprendre comment on peut profiter à ce point d’un moment de détresse des autres.
Comment est-ce possible de s’inventer une vie comme cela ?
Même si à certains moments, elle a pu réellement aider certains survivants.
Pour moi ça n’efface pas tout ce qu’elle a inventé.
S’être faite passer pour une victime et oser assumer cela devant des victimes, qui elles étaient vraiment sur les lieux…
Si c’était l’envie d’aider qui l’avait motivé, elle aurait pu le faire sans inventer tout ça.
Une écoute que j’ai beaucoup apprécié.
Évidemment les actes de Flo peuvent la rendre détestable.
Mais j’ai apprécié que l’auteur reste neutre et recueille les témoignages de nombreuses personnes.
Il laisse le lecteur se faire une opinion sans apporter de jugement.
Je dois dire que ce fut une lecture assez captivante (même si je ne m'y attendais pas).
J'ai été subjugué par le parcours de Flo Kitty, par l'ampleur de ses mensonges, par l'assurance dans elle a fais preuve en prenant des risques énormes qui auraient pu faire s'écrouler son château de carte bien plus tôt que ce n'est arrivé.
Je dois avouer avoir ressenti beaucoup de compassion pour elle, pour la détresse qui l'a poussé à vivre une vie presque entièrement fictive. Elle m'est plus apparue comme une femme à qui j'ai envie de tendre la main qu'à une mégère bonne à jeter en prison.
J'ai bien évidement de la compassion pour les gens à qui elle a mentie, des rescapés qui avaient besoin de tout sauf de ça, particulièrement sa collègue qui est tombé amoureuse d'un fantôme virtuel animé par Flo Kitty elle même.
Peut être à t elle lu elle même ce livre qui parle tant d'elle, peut être est elle même ici entrain de lire les critiques des lecteurs, qui sait ? Tant de mystère dont nous aurons jamais les réponses.
Mais à titre purement personnel je ne la condamne pas, je ne ressent que de la compassion et un drôle d'instinct de protection à son égard.
Alors cet essai journalistique est, je dois l'avouer, assez passionnant ! Comme nous l'indique le titre, on va revenir sur les terribles attentats du 13 novembre 2015. Suite au drame, les victimes présentes au Bataclan, sur les terrasses touchées et au Stade de France, se regroupent et trouvent du soutien auprès des autres rescapés. Florence rentre dans ce cercle restreint et devient même un membre très actif du groupe. Vous vous en doutez, le titre laisse peu de suspense, rien de tout ce qu'elle dit avoir vécu n'est vrai.
L'auteur nous immerge totalement dans cette histoire folle, retranscrivant des messages postés sur son compte Facebook, envoyés aux membres de l'association etc...
Très vite, on veut comprendre, on veut savoir pourquoi elle fait ça, on cherche à démêler le vrai du faux. Et c'est ce qui fait de ce livre un vrai bon page-turner. J'ai, cependant, été un peu dérangée au final car je me suis beaucoup dit que c'était une pauvre fille qui devait être bien malheureuse pour inventer tout ça et qu'il y a un côté presque voyeur à disséquer tous ses mensonges comme ça.
Voilà, à vous de vous faire un avis, j'ai passé un bon moment de lecture et ça change de ce que je lis habituellement !
J’ai été captivée par « La mythomane du Bataclan ». J’ai été scotchée à mon livre. Non mais quelle histoire!! Une histoire de mensonge, de mythomanie, d’escroquerie. Une histoire liée aux attentats du Bataclan même si les prémices datent de 20 ans plus tôt. Alexandre Kauffmann, journaliste, a mené l’enquête sur cette « Flo Kitty ». Il est remontait aux sources de sa mythomanie. Il nous livre les faits, rien que les faits. Il n’y a aucun jugement ou partie pris dans ce récit. En fait, c’est à nous lecteur de se faire une idée de Florence: une victime, une malade, une manipulatrice, une escroc, un danger. Peut-être tout à la fois…
Je savais déjà l’humain doté des pires vices mais aller jusque là… J’avoue que cette histoire est si énorme qu’elle pourrait ne pas paraitre vraie… Lire « La mythomane du Bataclan », c’est se dire que non, ce n’est pas vrai. Se demander comment les autres ne peuvent pas voir qu’elle ment. Comment les fonds d’aide aux victimes peuvent donner aussi facilement de l’argent. Se dire que les réseaux sociaux facilitent vraiment le mensonge, la création de fausses personnes. S’interroger sur les raisons de cette escroquerie. Se dire que Florence est une victime, qu’elle croit réellement à ce qu’elle dit, invente, que c’est désormais sa vie, fausse mais sa vie. À force de mentir, Florence croit ce qu’elle dit, elle s’en persuade elle-même donc les autres n’y voient que du feu. Elle est entrée dans un cercle vicieux où les mensonges s’intensifient et où surtout, elle a réponse à toutes les situations. Et cette histoire va jusqu’à l’escroquerie contre l’État et tout cela, en étant seule aux manettes des mensonges.
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