Le 5 avril au cinéma, découvrez le chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas comme vous ne l’avez jamais vu...
Fabrice d’Almeida est historien, professeur et officie également à la radio sur Europe 1, notamment avec sa chronique matinale "C’est historique !" et sa série "Au coeur de l'Histoire". Nous l’avons rencontré pour qu’il nous explique quel...
Le 5 avril au cinéma, découvrez le chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas comme vous ne l’avez jamais vu...
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Je le lis dans sa version en 6 tomes.
1er tome : Toujours excellent. Étonnant que le vicomte du titre, qui est le jeune fils d'Athos, ait un rôle complètement anecdotique, presque absent. Il n'est en rien le principal protagoniste de ce premier tome. Étonnant aussi que des 4 mousquetaires, on n'en retrouve ici que deux. Ils ont vieilli, se sont plus ou moins perdus de vue. Je pense que les autres apparaîtront plus tard mais ce n'est pas un problème. C'est même un gage de qualité et de réalisme : ils ont vécu de grandes choses ensemble mais ils ont évolué chacun de son côté et n'ont pas été inséparables toutes ces années. C'est bien plus réaliste.
J'aime bien aussi comment le caractère de d'Artagnan a évolué, désenchanté mais toujours héroïque. Et le lien avec la grande Histoire est toujours là, un vrai bonheur de lecture.
2eme tome : le plaisir est toujours là. Écrit avec cette si belle langue française tellement appauvrie aujourd'hui. Une langue aujourd'hui désuète mais tout à fait compréhensible pour qui a un minimum de maîtrise du français. L' aventure, l' Histoire, les amours, les jalousies... Tout y est. Le vicomte Raoul de Bragelonne a enfin un rôle plus important sans être omniprésent. De même pour d'Artagnan qui disparaît parfois sur plusieurs chapitres. Les trois autres mousquetaires n'apparaissent qu'un tout petit peu et ont tous évolué y compris dans leurs relations. Ex : d'Artagnan et Aramis se méfient l'un de l'autre au point de sembler être presque des ennemis.
3 ème tome : ce n'est presque plus les aventures de nos mousquetaires qu'on ne retrouve presque plus du tout. C'est la description de la vie de la cour de Louis XIV, avec ses courtisans oisifs et serviles, qui ne vivent que de ragots et de distractions futiles. C'est un genre de grand Vaudeville en fait. Il y a quand même le début de l'intrigue du masque de fer qui pointe son nez et sur la fin, Aramis qui prend un rôle étonnement important qu'on ne soupçonnait pas. Ça laisse espérer le retour de la grande aventure pour la suite...
4eme tome : d'Artagnan est un peu plus présent dans cette partie, avec Porthos puis Aramis et Raoul. Et ce sont les moments qui relancent le plus mon intérêt car la part de romance à la cour du roi tient toujours une énorme place et ça devient vraiment lassant tellement l'auteur s'étale sur chaque détail, et agaçant par le côté gnangnan des personnages amoureux comme de jeunes adolescents. Je ne peux plus supporter Louise, la promise de De Bragelonne ! Certes on a une image des occupations futiles de la cour à cette époque mais ça prend vraiment trop de place. De plus, déception : rien de neuf concernant le masque de fer ou le nouveau rôle d'Aramis, Dont les intrigues commençaient à poindre dans le tome précédent.
Tome 5 : ça y est ça redécolle ! Après une première partie encore axée sur les intrigues de romance du roi et de sa cour, on entre dans la vrai aventure avec l'intrigue du masque de fer qui se révèle, tout comme le rôle et les ambitions de Aramis qui se révèle le plus puissant de nos quatre héros. d'Artagnan restant quant à lui, le meilleur dans son rôle de Bon Soldat futé. Ça redevient passionnant et on comprend même un peu l'utilité des nombreux chapitres qui s'étalaient sur les mœurs oisives du roi au milieu de sa cour. D'une certaine façon ça justifie le plan d'Aramis.
Tome 6 : Attention, je révèle des choses qui pourraient gâcher la surprise d'une première lecture.
ce dernier volume termine en apothéose "Le vicomte de Bragelonne". L'intrigue du masque de fer se conclue et ce personnage suit sa destinée. J'ai cru au plan brillant d'Aramis jusqu'au bout et ai donc été saisi par son dénouement et admiratif du scénario conçu par l'auteur. Cet échec donne le top de la fin de nos mousquetaires qui disparaîtront un à un, sauf le dernier...
La devise "un pour tous et tous pour un" et prononcée seulement pour la seconde fois dans ce dernier tome..la première était dans "Les trois mousquetaires".
Cette trilogie (en 14 volumes !) mérite amplement sa réputation de chef-d'oeuvre de la littérature française.
Livre audio – Lu par Loïc Richard : 19h54
J’ai lu La Reine Margot dans ma jeunesse, en pleine période romanesque puis vu le film des années 50 et enfin celui de 1994 avec Isabelle Adjani. Mes souvenirs de ce roman tenaient plus à ce film qu’au livre d’ailleurs.
S’il n’avait pas été proposé sur NetGalley par VOolume et surtout lu par Loïc Richard, jamais je n’aurais ni relu ni écouté ce roman foisonnant et brouillon, long comme un jour sans pain, romanesque jusqu’à la nausée et avec des personnages de naïfs à cruels mais rarement attachants ! Ils sont parfois tellement ridicules que j’ai pouffé assez souvent !
Mais en audio et avec toutes les intonations adéquates tant au niveau des personnages que des moments, Loïc Richard a réussi à maintenir et même faire grandir mon intérêt pour les intrigues ! D’où mes 5 étoiles car, avec le recul, les moments historiques sont perdus dans des histoires de coeur et de cour, sauf la nuit de la Saint Barthélémy qui a eu droit à des descriptions nombreuses et précises !
Je réécouterais peut-être, un jour de désœuvrement mais il est certain que je ne relirai jamais le roman, je doute de supporter la niaiserie en vogue à l’époque de Dumas pour parler des relations amicales et amoureuses !
#LaReineMargot #NetGalleyFrance
Lorsque j'ai lu la quatrième de couverture de ce livre, je me suis dit : " Oui ! ce livre est fait pour moi !! ". Une héroïne enterrée vivante par un homme fatal, monstrueux ne pouvait que me plaire ! C'était sans compter sur la magnifique plume de Dumas car à ce jour, je ne l'avais jamais lu ! Un livre gothique donc ... J'ai adoooooooré !!! Tout y est ...
Quand l'héroïne raconte son histoire, on y plonge en apnée ... Dès les premiers mots, les premières phrases, on est captivé et on veut savoir qui est cet homme qu'elle a épousé (contre son gré ?)
Si vous aimez la littérature gothique, ce livre doit vous passer entre les mains !!
La Femme au collier de velours par Alexandre Dumas, lu par François Nuyttens, VOolume 2024 (1ère publication en 1849)
Ce court roman commence en 1793 à Mannheim, en Allemagne. Hoffmann, un jeune homme de 18 ans, passionné et idéaliste, un peu musicien, peintre et poète, tombe follement amoureux d’Antonia, la fille du chef d’orchestre maître Gottlieb. Mais il ne peut se résoudre à renoncer à la promesse qu’il a faite à son ami Zacharias Werner : celle d’aller le rejoindre à Paris.
Sa fiancée l’encourage à accomplir son projet et accepte de l’attendre mais elle lui fait jurer de lui rester fidèle et de ne pas jouer, sans quoi elle mourrait. A son arrivée dans la capitale, Hoffmann assiste par hasard à l’exécution de Madame du Barry que l’on guillotine place de la Révolution. Hanté par cette scène, il se décide à aller à l’Opéra où l’on joue un ballet pantomime, « Le jugement de Pâris ». Dans la salle comble, il entre en conversation avec un étrange médecin avant de découvrir sur scène une femme d’une admirable beauté, Arsène, qui est la maîtresse de Danton. Le jeune homme est aussitôt subjugué par la danseuse qui porte à son cou un collier de velours dont le fermoir est une guillotine en argent…
Un contexte historique troublé, celui de la Terreur, des Tribunaux révolutionnaires, de la répression, de la justice expéditive… Par le biais de la fiction, Alexandre. Dumas dénonce les abominations et les lâchetés commises pendant cette période très sombre.
Une ambiance de conte fantastique avec une promesse non tenue et ses conséquences funestes, des personnages à l’aura surnaturelle, mais aussi des personnages référentiels tels que Danton et très certainement Hoffman qui fait beaucoup penser à E.T.A Hoffman.
Une entrée pas forcément évidente dans l’intrigue car le roman commence par une longue évocation de Charles Nodier, écrivain et ami proche de Dumas, qui lui aurait raconté l’histoire qui va suivre.
Ensuite une narration en jeu d’opposition et de miroir : amour pur VS désir sexuel, réalité VS hallucinations, liberté VS addictions, serment VS tentation…
Une belle découverte, toujours grâce à mon partenariat avec les éditions VOolume qui rééditent des œuvres du XIXème siècle.
#LaFemmeaucollierdevelours #NetGalleyFrance#lesglosesdelapiratedespal
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