"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que ne sommes-nous tous des jivagos, nous contentant de cultiver ce qu'il suffit de terre pour nous nourrir.
N'élevant pas d'animaux, nous contentant de chasser selon nos besoins.
Une BD édifiante sur notre manière absurde de coloniser la faune et la flore, sur l’aberration de nos politiques et de nos modes de vie.
Une leçon de sagesse offerte par les jivagos.
Les illustrations sont juste très belles.
Très jolie BD tout en douceur, harmonie avec la nature, en positivité. Elle fait du bien au moral. Tout le contraire de ce que les médias ont voulu nous montrer sur la ZAD de Notre-Dame des Landes.
Belle découverte !!!!!!
Bien sûr, j'avais entendu parler de la ZAD de Notre Dame des Landes, mais j'ai presque honte aujourd'hui de ne pas m'y être plus intéressée.
C'est une bande dessinée à faire circuler le plus largement possible, pour redonner de l'espoir aux gens. Autre chose est possible, mais malheureusement, sans violence, cela risque d'être compliqué. Et, il faudrait une prise de conscience globale de la population, je pense.
Je rectifie un peu... je suis un peu révolutionnaire dans l'âme en ce moment. Je pense qu'il est possible de créer des petits mondes d'Autre chose... dans ce grande monde de n'importe quoi... mais il faut réellement choisir le changement. C'est une sacrée décision qui pousse hors de notre idée moderne du confort. A nous de choisir le monde que nous voulons.
Quoi qu'il en soit, c'est une BD vraiment intéressante, qui remet les choses à leur place, avec des aquarelles magnifiques.
Lisez-la pour comprendre cette lutte. Lisez-la pour penser le monde autrement.
La cosmologie du futur (petit traité d'écologie sauvage), d'Alessandro Pignocchi, démarre avec un dialogue entre deux mésanges. Elles se mettent à discourir sur la politique française à la veille des élections présidentielles.
À ma sensibilité à l'écologie et le fait qu'il était en concurrence pour le prix régional du livre environnement 2019, ce sont ces premières pages tellement humoristiques qui m'ont vraiment décidé à prendre ce livre à ma médiathèque.
Outre ces mésanges, j'ai découvert dans cet ouvrage des hommes politiques plus animistes que les Indiens d'Amazonie et un anthropologue Jivaro qui va tenter de sauver ce qui reste de la culture occidentale, celle-ci ne subsistant que dans quelques régions françaises.
J'ai apprécié les pages hilarantes où Trump et Macron sont interviewés lors d'une conférence de presse. À une question leur demandant s'ils sont parvenus à trouver un accord, ils vont se mettre à comparer la beauté de plusieurs oiseaux et Trump sera confronté à son ultra sensibilité !
On se retrouve dans un monde inversé où plantes et animaux sont considérés comme des partenaires sociaux ordinaires.
C'est beau. Les planches sont magnifiques, les aquarelles splendides, drôle, très drôle. J'ai surtout apprécié ces fameuses mésanges punks et les hommes politiques qui, pour une fois, au lieu de se pencher sur leur ego, s'intéressent au monde qui les entoure.
En postface, l'auteur nous offre huit pages de texte pour compléter et expliquer les propos de ce roman graphique. Ces explications sont les bienvenues, même si j'ai eu un peu de peine à tout assimiler.
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