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Akira Mizubayashi

Akira Mizubayashi
Écrivain et traducteur japonais, Akira Mizubayshi est né en 1951. Il enseigne le français à l'université Sophia de Tokyo. Il est l'auteur de plusieurs livres écrits en français aux Éditions Gallimard, dont Une langue venue d'ailleurs (L'Un et l'autre, 2011) qui a reçu le prix littéraire Richelieu... Voir plus
Écrivain et traducteur japonais, Akira Mizubayshi est né en 1951. Il enseigne le français à l'université Sophia de Tokyo. Il est l'auteur de plusieurs livres écrits en français aux Éditions Gallimard, dont Une langue venue d'ailleurs (L'Un et l'autre, 2011) qui a reçu le prix littéraire Richelieu de la francophonie 2013, le prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises 2011 et le prix littéraire de l'Asie 2011.

Avis sur cet auteur (65)

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    Couverture du livre « Reine de coeur » de Akira Mizubayashi aux éditions Gallimard

    LaetiF sur Reine de coeur de Akira Mizubayashi

    Quelque part en Chine, durant la seconde guerre sino-japonaise : un soldat désespère face à la cruauté de ses supérieurs.
    Paris, fin des années 1930 : Anna et Jun s'aiment mais doivent se séparer.
    Japon, début des années 1940 : Ayako, infirmière dévouée perd un être cher dans un bombardement...
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    Quelque part en Chine, durant la seconde guerre sino-japonaise : un soldat désespère face à la cruauté de ses supérieurs.
    Paris, fin des années 1930 : Anna et Jun s'aiment mais doivent se séparer.
    Japon, début des années 1940 : Ayako, infirmière dévouée perd un être cher dans un bombardement et fait une rencontre entre les bombes.
    Alors que tous ces personnages ont subi de plein fouet les horreurs de la Deuxième Guerre Mondiale, leur descendance est providentiellement mise en relation. Mizuné et Otto se rencontrent plus de 50 ans après, grâce à un roman inspiré de faits réels, découvert après un concert de musique classique, au détour d'un trajet en bus...

    Reprenant ce qui a fait le succès d'Âme brisée, Akira Mizubayashi choisit de remettre en scène un instrument (un alto), des personnages et deux pays (France et Japon) pris entre les feux de la Deuxième Guerre Mondiale... Même si on retrouve le lien entre famille, musique et guerre, je n'y ai pas trouvé de redondance car le traitement des informations et la narration est assez différente. En effet, l'auteur décide de nous raconter l'histoire d'Anna et Jun, couple séparé par la guerre par l'intermédiaire de leur descendance et des carnets et journaux laissés dans des boîtes à chaussures et greniers...
    Le roman regroupe beaucoup de personnages phares forts (Anna, Jun, Ayako, Mizuné, Otohiko et leurs parents...) qui font que les deux protagonistes à l'origine de l'intrigue sont un peu noyés dans la profusion de confidences, carnets, lettres et journaux. D'ailleurs ces écrits se ressemblent un peu trop à mon goût : j'aurai apprécié des styles plus différenciés selon les protagonistes qui les ont rédigés.
    Le style d'Akira Mizubayashi reste néanmoins remarquable à plusieurs égards. Le vocabulaire est très précis, les formulations sont tantôt poétiques tantôt percutantes (voire les deux à la fois). Akira Mizubayashi est toujours aussi prompt à mettre en mot la musique, avec toujours autant de talent (malgré une -trop- longue description d'un concert qui m'a un peu ennuyée et que j'ai un peu survolé...). Ce dernier point, allié au vocabulaire technique musical (et aux reproductions de partitions), en font une lecture exigeante pour les ignares pas suffisamment mélomanes, dont je suis..! Mais cela m'a permis de découvrir et d'apprendre beaucoup de choses grâce aux nombreuses références à la musique classique et à la lutherie.
    L'enquête menée par les petits-enfants n'est pas racontée de façon chronologique. Nous voyageons régulièrement de la France au Japon et passons de 1937 à 1940 ou de 1939 à 2007 ou encore de 1993 à 2004 en un clin d’œil - ou presque. Les nombreux allers-retours dans le temps et l'espace sont relativement déstabilisants. Même si Akira Mizubayashi maîtrise bien cette chronologie éparpillée de façon cohérente (le fameux "bazar organisé"), j'avoue m'y être parfois perdue car les changements de date et de lieu ne sont pas toujours bien marqués (mais peut-être est-ce volontaire).

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    Couverture du livre « Âme brisée » de Akira Mizubayashi aux éditions Gallimard

    Christine GAZO sur Âme brisée de Akira Mizubayashi

    Le roman démarre pendant la guerre sino-japonaise en 1938. Un jeune garçon, caché dans une armoire, assiste à l'arrestation de son père par des militaires. Auparavant, l'un d'entre eux avait piétiné le violon paternel. L'enfant le récupère des mains d'un lieutenant, et sans le savoir alors,...
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    Le roman démarre pendant la guerre sino-japonaise en 1938. Un jeune garçon, caché dans une armoire, assiste à l'arrestation de son père par des militaires. Auparavant, l'un d'entre eux avait piétiné le violon paternel. L'enfant le récupère des mains d'un lieutenant, et sans le savoir alors, leurs vies seront définitivement liées par l'instrument.
    Traversant les décennies et les continents, l'enfant devenu homme et luthier n'aura de cesse de restaurer le violon.
    Ce livre et délicat et touchant. Et si le style ne m'a pas emportée, l'histoire m'a plu, et m' donné envie d'écouter Schubert et Bach.

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    Couverture du livre « Âme brisée » de Akira Mizubayashi aux éditions Gallimard

    Sophie Songe sur Âme brisée de Akira Mizubayashi

    À Tokyo, en 1938, alors que le Japon est en guerre contre la Chine, quatre violonistes jouent au-delà de la haine, bien au-delà des frontières. À l'approche des soldats, Rei, onze ans, caché dans une armoire, assiste impuissant à l'arrestation de son père, qu'il ne reverra jamais. Le violon...
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    À Tokyo, en 1938, alors que le Japon est en guerre contre la Chine, quatre violonistes jouent au-delà de la haine, bien au-delà des frontières. À l'approche des soldats, Rei, onze ans, caché dans une armoire, assiste impuissant à l'arrestation de son père, qu'il ne reverra jamais. Le violon brisé de son père l'accompagnera dès lors toute sa vie, comme une mémoire vivante et un lien indéfectible avec son passé.

    L'auteur nous offre un récit poignant et une leçon d'humanité bouleversante. Il dépeint des êtres ravagés qui, grâce à la musique et à la communion qu'elle crée, parviennent à transcender leur douleur pour en faire quelque chose de meilleur.

    Rei m'a profondément touchée par sa droiture. Sensible et déterminé, il mène à bien ses projets, notamment celui de réparer le violon de son père, une tâche chirurgicale et titanesque dont il peut être fier.

    On assiste à une reconstitution émouvante, avec des personnages qui partagent une souffrance commune, des zones d'ombre que la passion pour la musique parvient à contenir.

    L'écriture est délicate et éprouvante, révélant les cœurs et soulignant l'essentiel. On se sent habité par la magie et la virtuosité des instruments à cordes, qui nous font voyager du Japon à la France, en passant par la Chine et l'Italie.

    La passion ici transcende l'âme et le vivant, rendant un bel hommage au partage et à la transmission.

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    Couverture du livre « Reine de coeur » de Akira Mizubayashi aux éditions Gallimard

    Sevlipp sur Reine de coeur de Akira Mizubayashi

    Une lecture agrèable sans plus.
    Nous est conté ici un amour que la seconde guerre mondiale a séparé.
    Il est japonais, elle est française, ils s'aiment mais il doit rentrer s’enrôler ; elle est enceinte et il ne le sait pas.
    Des allers-retours dans les époques et les descendants de ces deux là...
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    Une lecture agrèable sans plus.
    Nous est conté ici un amour que la seconde guerre mondiale a séparé.
    Il est japonais, elle est française, ils s'aiment mais il doit rentrer s’enrôler ; elle est enceinte et il ne le sait pas.
    Des allers-retours dans les époques et les descendants de ces deux là qui vont se croiser.
    La musique tient un rôle fondamental dans ce roman mais j'ai regretté un manque de rythme et surtout une écriture presque scolaire.
    J'avais été tant émue par Âme brisée ; je n'ai pas retrouvé ce moment de magie avec cette Reine de coeur.