"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La lèpre, surnommée au Sénégal « feebar bu mag bi » (la grande maladie dans la langue wolof) génère une culture métisse qui est mise en oeuvre dans les stratégies de survie. Les lépreux sont soumis historiquement à des injonctions successives jusque dans leur corps : fatigue de la vie à la rue, souffrances accrues par leur état de santé, journée de travail à mendier assis sur les trottoirs, moments de joie de la vie commune, chants et pas de danse. Ils partagent humanité, solidarité et bénédictions dans leur art de vivre. Ils font l'objet d'un mépris social qui s'enracine dans les mythes ancestraux.
Leur reconnaissance sociale au niveau individuel et collectif se meut dans une éthique en reconstruction sur le mode d'une interrogation anthropologique, éthique et politique. Cette lutte pour les droits fondamentaux est un enjeu majeur de la marche vers une mondialisation humaniste.
Ce livre est destiné à ceux qui s'intéressent ou oeuvrent dans le champ du handicap, de l'exclusion et de l'humanitaire. Il s'adresse aussi aux étudiants, aux universitaires et aux chercheurs.
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