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Pourquoi, par le passé, le suicide était-il considéré comme un crime ? Pourquoi le punissait-on ? Comment la collectivité justifiait-elle cette attitude et cette réaction ? Quelles peines la justice médiévale et d'Ancien Régime prévoyait-elle lorsque quelqu'un se suicidait ? Comment les exécutait-on ?
A partir d'une étude passionnante sur la peine judiciaire du suicide et du comportement suicidaire dans l'Europe médiévale et d'Ancien Régime, Lieven Vandekerckhove s'interroge sur le phénomène de la punition en général.
Sur base de son enquête, l'auteur avance l'hypothèse que toute punition constitue un acte de représailles. Ni plus ni moins. Face à des actes contraires à son echelle de valeurs, la collectivité éprouve un besoin de vengeance expliqué par le fait que ces actes portent atteinte au fondement même de la cohésion sociale. C'est ce "coup" porté au consensus moral qui entraîne les représailles et donc implique la punition. Et c'est encore lui qui amène la société à catégoriser ces actes comme des infractions. En rendant le mal pour le mal par la punition, la société peut décharger son indignation.
Pour Lieven Vandekerckhove, utiliser l'argument d'efficacité pour expliquer la punition - de quelque infraction que ce soit - fait preuve d'une mauvaise compréhension du phénomène. Et c'est s'enfermer dans l'arsenal idéologique qui légitime la punition, au lieu de l'éclaircir.
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