Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Le Vol d'Icare est le récit de la découverte, de 1947 à 1951, d'un pays mythique par Kevin Andrews, un jeune Américain étudiant en archéologie, enragé de grec, qui a obtenu une bourse à l'École américaine d'Athènes.
Son livre, qui tient du récit de voyage, de l'analyse ethnologique et politique, et de l'autobiographie, est un chef-d'oeuvre. Le grand Patrick Leigh Fermor, comme beaucoup d'autres amoureux de la Grèce, y voyait « l'un des plus beaux livres jamais écrits » sur ce pays.
En 1947, la Grèce est un pays littéralement ravagé par la guerre, l'occupation allemande et surtout la guerre civile, entre collabos et communistes, dont les flammes ne sont pas éteintes. D'où le sous-titre « Voyages en Grèce pendant une guerre civile ». Bien vite l'auteur se passionne pour la Grèce contemporaine, noue des amitiés intenses dans tous les camps, mais parmi les gens les plus simples, les bergers, les paysans et leurs familles. Il nous offre la peinture d'une terre et d'un monde âpres, une galerie d'êtres d'un stoïcisme inouï et d'une pauvreté absolue. C'est pour le jeune étudiant la découverte d'un monde pétri de vérité, souvent tragique, toujours poétique.
À la toute fin du livre, alors qu'il est rentré aux États-Unis, on devine qu'il reviendra en Grèce. De fait, il y émigrera et en prendra la nationalité en 1975. Il décède en 1989, noyé dans la mer Égée.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile