Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Je ne saurais dire à quel moment le sentiment de la nécessité des livres s'est imposé à moi. Très tôt, dès l'enfance, j'avais aimé éperdument les mots et le refuge de l'imaginaire. Je m'étais inventé des vies, des territoires, en chérissant quelques vocables dont la matière sonore, le chatoiement et le suc me nourrissaient. Pour Philippe Le Guillou, l'amour des mots et de la langue remonte à l'enfance. De son adolescence dans le Finistère jusqu'à la publication de son premier roman au Mercure de France (L'inventaire du vitrail, en 1983), il évoque ici ses années de formation. La présence tutélaire de ses deux grands-pères, l'influence de certains professeurs et, surtout, la rencontre avec des écrivains, Patrick Grainville, puis Michel Tournier, furent déterminantes. Empreint d'une grande sensibilité, émaillé de très belles pages sur la Bretagne et ses paysages, cet autoportrait est avant tout l'hommage d'un écrivain à la littérature...
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