"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Militaires ou marins se doivent de maîtriser l'aquarelle, technique topographique indispensable en cas de conflit. Leurs périples ne sont pas des voyages d'agrément mais des missions. Vers 1860, la conquête de l'Algérie cède place à la pacification qui favorise les contacts avec la population. L'Armée d'Afrique a besoin d'hommes connaissant l'arabe et le berbère, c'est le cas de Féraud, interprète de l'armée qui sera plus tard consul à Tripoli et puis ministre plénipotentiaire à Tanger. Les aquarelles qu'il rapporte sont remplies de touchants témoignages, d'une grande qualité artistique...paysages, portraits, caricatures, scènes de genre ou intimiste, les carnets de route de Féraud montrent la vie de tous les jours entre combats et palabres. Féraud accompagne les troupes, observe avec son oeil d'artiste, dessine et peint la beauté des paysages, la force des caractères humains, la fière allure des Berbères, drapés dans leur gandhoura. Il donne vie aux scènes d'assaut et croque dans des caricatures la morgue de certains colons ou le gros ventre des planqués.
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