« Porte sur le vide » selon Zola, « de la gloire nationale » pour Lamartine ou « des archanges triomphateurs » pour Sainte-Beuve, c'est aussi un « gigantesque éléphant aux quatre pieds de granit » pour Gautier ou un « poème granitique » pour Arsène Houssaye. L'Arc de triomphe impressionne plus par sa taille et sa situation aux portes de Paris que par son esthétique. Seul, le haut-relief de Rude avec la figure de la Marseillaise suscite l'admiration.
Voulu par Napoléon après Austerlitz en 1806, dessiné par Chalgrin, achevé en 1836 sous Louis Philippe, c'est un édifice purement symbolique. Il ne trouvera sa place dans la ville que par l'extension de Paris et dans l'histoire par de grands événements : transfert des cendres de Napoléon en 1840, révolution de 1848, funérailles de Victor Hugo en 1885, inhumation du Soldat inconnu en 1921, Flamme du souvenir en 1923, libération de Paris en 1944, hommage à De Gaulle en 1970.
Cette anthologie rassemble des textes de Hugo, Gautier, Saint-Beuve, Lamartine, Michelet, Desbordes- Valmore, Sand, Houssaye, Proudhon, Erckmann- Chatrian, Banville, Daudet, France, Robida, Barrès, Dorgelès, Barbusse, Rilke, Cendrars, Richepin, Wharton, Hemingway, Remarque, Malraux, Modiano...
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