"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sulfureux. Indécents. Mortels...Avez-vous déjà entendu parler des Fils d'Éros ? On prétend à mi-voix que ces professionnels de la séduction joueraient avec les sentiments et bouleverseraient la vie de leurs victimes.Judith de Ringis est une femme d'affaires aussi douée qu'impitoyable. Pour se débarrasser d'une concurrente gênante, elle requiert les services de l'un de ces mercenaires. Marco, dit le Papillon, s'engage à briser sa proie.Cependant, manipuler les choses de l'amour n'est jamais simple, surtout quand les plus redoutables prédateurs se révèlent, eux aussi, capables d'émotions...
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Nous rencontrons Judith, une femme d'affaires sans scrupules, qui, dans l'optique de faire disparaître une concurrente, décide de faire appel à Marco, un fils d'Eros, spécialiste de la séduction, qui devra la détruire !
Dès le début, je me suis laissée embarquer sans mal dans cet histoire peu commune et surtout très psychologique ! On n'en sort pas indemne ! Effectivement, je crois que c'est bien la première fois que je lis un livre avec une protagoniste pareille ! Notez que je n'utilise pas le terme d'héroïne, ceci parce qu'elle ne le mérite aucunement. Au contraire, je la définirais plutôt comme une anti-héroïne car même si Judith est très douée et intelligente, ce sont bien ses deux seules qualités ! En effet, elle est hypocrite, manipulatrice, cruelle, égoïste, sans remord, elle n'a de respect pour personne, et se croit au dessus des autres (je crois que je pourrais continuer à écrire des lignes et des lignes sur sa terrible personnalité)... Malgré tout ses défauts, on ne peut s'empêcher de la trouver fascinante car elle est redoutablement intelligente ! Alors lorsque son ancienne amie, Annie, qui est tout son contraire (adorable, courageuse, gentille, loyale...) et que j'ai adoré tout de suite, va commencer a lui faire de l'ombre, elle ne va pas hésiter longtemps avant d'essayer de la détruire par le biais d'une organisation secrète et très mystérieuse, spécialisée dans la séduction : les fils d'Eros, et notamment l'un de ses membres, Marco. Il est sensuel et beau comme un dieu, et surtout aussi manipulateur et charismatique que Judith. C'est ce qui les rapproche car ils ont un rapport complexe mais ils se comprennent ! Bien qu'on aime beaucoup Annie, on ne peut s'empêcher d'observer ce plan machiavélique avec fascination, qui a pour but de la rendre accro à Marco, puis de la détruire !
Par ailleurs, nous évoluons dans un univers très contemporain où les affaires, l'argent, la séduction, se côtoient en permanence. L'intrigue est, quant à elle, très bien ficelée, originale et hyper addictive car même si ce n'est en général pas mon genre de prédilection, j'ai été largement conquise !
De plus, on va de surprises en surprises jusqu'au retournement de situation final, qui m'a (excusez-moi du terme) complètement laissé sur le cul ! Certes, on pourrait s'y attendre et je trouve que c'est un juste retour des choses, mais cela reste choquant car au fil des pages, on ne cesse d'espérer que Judith va évoluer et que cela va se passer autrement...
Pour conclure, je vous conseille fortement ce thriller aussi captivant et séduisant que cruel et machiavélique, car pour moi, il n'est pas passé loin du coup de cœur !
Judith de Ringis est une femme d'affaire à qui tout réussi ou presque. Impitoyable et sans jamais une once de regret dans ce qu'elle fait, Judith profite de sa richesse et de notoriété. Seule ombre au tableau Annie, sa principale concurrente qu'elle hait depuis toujours même si elle feint d'être son amie auprès de tous. Lorsqu'elle voit de nombreux contrat lui passer sous le nez et qu'Annie parvient à garder la tête haute malgré un divorce violent et qui aurait dû l'anéantir, Judith n'en peut plus et décide d'agir pour détruire celle qui lui fait de l'ombre. Et voilà qu'elle découvre l'existence des fils d'Eros, d'implacables séducteurs qui savent manier l'art de la séduction à la perfection.
J'ai été complètement séduite par ce roman. L'auteur dont j'ai adoré la saga anges d'apocalypse fait ici le pari risqué de changer d'univers de A à Z. S'essayer à de nouveaux genres est dangereux pour les fans, mais pourtant, il réussi avec brio à nous concocter une histoire qui certes n'a rien de très innovante, mais qui a le mérite d'accrocher le lecteur dès les premières pages. Alors oui, honnêtement, le roman n'est pas parfait et c'est justement ce qui fait son charme. Parce que malgré les deux trois choses qui m'ont un peu chagrinée, j'ai dévoré ce roman, soucieuse de vite découvrir comment Stéphane avait choisi de tourner son intrigue si enivrante.
A vous qui connaissez les liaisons dangereuses ou encore le film sexe intention (la même intrigue en plus moderne), vous ne pourrez pas vous empêcher de comparer la Proie du Papillon avec ces œuvres si connues. Comme dans Sexe intention, on a ici le point de vue de la garce de service Judith. Une femme riche et qui pense que tout lui est acquis parce qu'elle se pense spéciale. Judith qu'on ne peut s'empêcher d'admirer au départ à cause de sa froideur et de son manque d'empathie pour ceux qui l'entoure. J'ai eu du mal à saisir sa haine envers Annie, qu'elle côtoie pourtant depuis des années. Jalousie cachée ? Je le pense parce qu'Annie est typiquement le genre d'héroïne qu'on aime dans les romans à l'inverse de Judith et de son fichu caractère. La psychologie de notre héroïne est donc travaillé et suffisamment approfondie pour qu'on ressente des émotions fortes la concernant. Peine, colère, pitié, haine, on ne peut s'empêcher d'avoir même parfois beaucoup de tristesse pour sa vie finalement si vide.
Donner pour héroïne une femme aussi impitoyable est une bonne idée. Cela permet vraiment de voir l'autre côté de l'intrigue et de mieux saisir tous les enjeux que vise Judith. Elle veut détruire Annie. Pas juste lui briser le coeur, mais la voir souffrir et enfin mourir. L'air de rien, elle voue une véritable passion à sa rivale. Elle ne pense qu'à elle, l'espionne sans cesse et je me suis même demandée à un moment si elle n'éprouvait pas des sentiments amoureux à son encontre. Il faut dire qu'elle ne peut s'empêcher de toujours revenir sur Annie et ce, dans n'importe quelle situation. Cela virait à l'obsession ! Si cruelle que soit Judith, j'ai aimé son courage et son obstination. Lorsqu'elle souhaite quelque chose, elle n'y va pas par quatre chemins c'est pourquoi j'ai réussi très vite à cerner ce personnage ambiguë. Lorsqu'elle fait la connaissance de Marco, alias le Papillon, on la sent intriguée et très vite séduite par l'homme qui dégage vraiment quelque chose. Marco, un homme séduisant et charmeur qui connait toutes les ficelles de l'art de la séduction en douceur. Alors forcément, on se doute de suite que sa proie Annie n'aura aucun espoir d'en réchapper. Pourtant, très vite, l'auteur nous laisse entrevoir une suite potentiellement très différente de ce que l'on pense.
Ce qui m'a pour le moins dérangé, c'est que j'avais deviné la fin, mais pas avec le bon personnage. Les événements étaient bien là, comme je l'avais deviné suite aux nombreux indices donnés par Stéphane, mais je m'étais complètement trompé sur l'identité du personnage clef. Quel choc ! Comme quoi l'auteur a su me surprendre sur ce point ! Le second élément qui m'a un peu dérangé, c'est de voir qu'à un moment donné, on tourne un peu en rond. Judith ne cesse de s'inquiéter pour la mission qu'elle a confié à Marco qui lui continue de lui garantir qu'il ma terminera sans aucun souci. Et là on sent que Judith n'est pas aussi forte qu'elle veut bien le faire croire. Toutes les dix pages, elle ne peut s'empêcher de fouiner, de questionner, d'espionner pour voir où en est Marco. Et à force, cela finit par agacer le lecteur qui a hâte que l'homme termine sa mission.
Alors oui le roman a quelques défauts, je suis honnête et pourtant j'ai été complètement captivé par le sort de Judith et ses crises de nerfs. C'est une véritable destructrice qui ne prend son pied qu'en rendant les autres inférieurs à elle. Elle l'assume d'ailleurs particulièrement, même si j'aurais préféré qu'elle ne succombe pas si vite à l'attirance qu'elle éprouve très tôt pour Marco. Je n'en dirais pas plus, mais j'ai trouvé la psychologie des personnages réussis et j'ai aussi regretté de ne pas en savoir plus sur le Phoenix, le personnage qui m'aura le plus marqué dans ce roman. Sombre et troublant les fois où il apparaît on pressent le pire à venir !
En bref, voilà un thriller sentimental réussi et qui fera chavirer les plus émotives. Le roman n'est pas parfait et pourtant il est à mon sens réussi du début à la fin des plus surprenantes. Amour, passion, vengeance, déchéance, séduction et argent, voilà un roman passionnant et écrit avec une plume délicieuse ! A ne pas bouder !
http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/03/la-proie-du-papillon.html
Judith est une grande femme d'affaires, mais elle ne supporte pas la concurrence et elle est prête à tout pour anéantir son amie/ennemie Annie. Pour cela, elle va faire affaire avec les fils d'Eros. Elle va s'associer à Marco appelé le Papillon qui va essayer de mener à bien sa mission.
Pour une première, j'ai beaucoup aimé ma lecture et j'ai trouvé l'histoire très prenante. Dès les premières pages, j'ai directement accroché et je n'ai pas su m'arrêter sauf quand la fin mes tombés dessus.
Je suis passé dans tous mes états à cause de la méchante Judith et surtout grâce à la plume de l'auteur. Il nous décrit tellement bien ce personnage que l'on arrive à la cerner et je ne vais pas dire jusqu'à la comprendre, car pour moi elle ne devrait pas être ainsi. Mais on comprend pourquoi elle est comme cela.
Quant à Marco même s'il est séduisant, futé, manipulateur et j'en passe, il m'a énormément intrigué. J'ai beaucoup aimé le jeu de séduction qu'il avait entre lui et Judith et ce qui est marrant, c'est aucun des deux ne veut céder à la tentation.
Annie, la cible, ce doute qu'il se trame quelque chose et elle n'a pas froid aux yeux. C'est une battante et ne va pas hésiter à la narguer.
Enfin, bref, un thriller qui ne m'a pas laissé de marbre et qu'il faut le lire une fois pour comprendre ce que j'ai ressenti. L'auteur a une très belle plume et surtout une imagination incroyable. Son écriture est fluide, pétillante et les détails sont bien présents. Vous l'avez compris, je vous le recommande.
8/10
Je remercie l’auteur, ainsi que les Éditions Pygmalion, pour cet envoi et pour leur confiance. Les oeuvres de Stéphane Soutoul m’ont chaque fois séduite, je n’ai jamais été déçue. Il parvient toujours à se mettre dans la peau de ses héroïnes, et ses romans sortent de la norme, sous des dehors classiques. La Proie du Papillon n’est PAS un thriller classique. La Proie du Papillon, c’est une histoire inclassable, carrément perturbante, et délicieusement sensuelle. Cette magnifique couverture cache une intensité déstabilisante, et le lecteur tombera sans tarder dans les filets de cette trame inhabituelle.
Judith de Ringis est une femme atypique. Businesswoman impitoyable, elle mène son entreprise d’une poigne de fer et est dévorée par une ambition sans limites. Abonnée à toutes les formes de dépravations possibles, on peut également dire qu’elle est l’incarnation du Mal en personne. Depuis quelque temps, une concurrente avec qui elle feint d’être amie, Annie Laurens, commence à lui faire de l’ombre, et ça, elle ne peut pas le tolérer plus longtemps. Pour s’en débarrasser dans les plus brefs délais, Judith va donc faire appel à un organisme secret, Les Fils d’Eros. Des professionnels dont le talent est de séduire leurs proies pour mieux les briser par la suite. L’homme qui l’aidera à accomplir ses sombres desseins s’appelle Marco DiValto, surnommé Le Papillon. Beau comme un dieu vivant, le jeune homme a pour mission de déchiqueter sa victime, lambeau après lambeau. Mais ce que Judith ignore, c’est que la haine peut l’entraîner loin, très loin.
Ça vous est déjà arrivé de commencer un livre et de savoir quasi instantanément que vous allez accrocher ? Pour moi, c'est ce qui s'est passé. On sort de ce roman tellement hébété, qu’il est impossible de passer à autre chose, tellement l’histoire nous trotte dans la tête. Je crois que je n’avais jamais lu un thriller aussi puissant. Stéphane Soutoul n’en est peut-être pas à son coup d’essai, toujours est-il qu’il a ferré un énorme poisson en se mettant dans la peau de Judith de Ringis.
Une peau de vache qui m’a fait passer par tous les états. On oscille entre l'espérance qu'elle change et la conviction qu'elle ne pourra jamais se bonifier. L’auteur a fait quelque chose d’assez inhabituel : il a démonté mes espoirs pierre par pierre, jusqu’à ce que mon optimisme s’effondre comme un château de cartes.
Les héroïnes de Stéphane Soutoul sont toujours têtes brûlées, caractérielles, féministes. C'est un peu sa marque de fabrique. Mais là, il pousse le vice encore plus loin. En terminant le premier chapitre du roman, j'ai écarquillé les yeux en me disant : Pfffffiou, quelle plaie, cette Judith ! L’anti-héroïne dans toute sa splendeur. Mégalomane, nombriliste, cruelle, rigide, insensible... On adore la détester. Et en même temps, on la plaint un peu, parce qu'elle est consumée par une haine implacable.
Et après tout ça, vous vous demandez peut-être en quoi ce roman est si spécial. Pour la première fois, on se retrouve du côté de la mauvaise personne, la perfide à tendances psychopathes. Annie et Judith sont un peu comme le jour et la nuit. Si Annie est Blanche Neige, Judith tient le rôle de la Méchante Reine qui tente par tous les moyens de lui enfoncer la pomme empoisonnée au fond de la gorge.
Puis il y a Marco. L’insaisissable Marco. L’incontrôlable Marco. Lui et Judith sont comme le feu et la poudre. Leurs rapports sont assez complexes et peuvent nous clouer sur place à certains moments. Au-delà de sa sensualité, la relation que Judith partage avec Marco est la seule qui lui permette d'être elle-même. Finis les sourires hypocrites et les phrases d’usage, la jeune femme ne s'embarrasse pas de pudeur et n'hésite pas à lui montrer les facettes les plus sombres de sa personnalité. Ces deux-là sont étouffants de charismes. On dirait deux fauves qui s’adonnent à un bras de fer à la fois passionné et sans merci.
Ce que j'aime avec les œuvres de cette auteur, c'est qu'il ne tombe jamais dans la facilité. Il créer toujours des situations compliquées et inextricables pour tenir son lecteur en haleine. Sa plume est splendide et terriblement addictive. Jusqu’à la fin, on est persuadé de maîtriser la trame, d’en connaître les tenants et les aboutissants. Comme dans tout thriller qui se respecte, le dénouement est grandiose, un vrai bouquet final. Moi qui pensais avoir tout compris, je suis restée sur le popotin face aux choix de l’auteur. Les révélations qui sont faites s'emboîtent parfaitement avec l'histoire et nous donnent l'impression d'avoir été baladés, manipulés.
En résumé, La Proie du Papillon est un roman indescriptible. Entre élégance, séduction et malveillance, Stéphane Soutoul nous entraîne dans les dédales les plus sombres de son univers. Une histoire psychologique, pathologique, qui donne du grain à moudre, une héroïne que l’on adore détester, un Papillon qui exerce un pouvoir fascinant sur nous, lecteurs… Bon sang, ne passez pas à côté de ce splendide ouvrage, ce serait une erreur.
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