"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Stéphanie Des cornichons au chocolat Stéphanie a treize ans, un chat confident nommé Garfunkel, du culot, des problèmes - parmi lesquels ses mauvaises notes à la Ferme (le lycée) et la mésentente de ses parents -, un goût discutable pour les sandwiches aux cornichons et au chocolat, une vision dérangeante des adultes et un style, une verve inimitables qui font de son journal un événement littéraire, un document sans précédent, authentique parce que non tronqué, sur le monde de l'adolescence.
Le texte original de ce livre a été consigné sur des cahiers d'écolier par Stéphanie X. Philippe Labro, ensuite, l'a aidée à le mettre en forme. Il n'est pas intervenu dans l'écriture, voulant préserver la force du ton, la beauté du style. Il a simplement suggéré à Stéphanie de revenir sur certains épisodes, ou d'aller plus avant dans l'exposé de ses émotions, de ses humeurs, de ses rires et de ses chagrins. Il a, enfin, fait changer certains noms de personnes et de lieux afin de ne pas embarrasser les acteurs réels de cette histoire vécue.
https://animallecteur.wordpress.com/2020/04/12/des-cornichons-au-chocolat-stephanie/
Rien de nouveau à l’horizon concernant mon amour pour les roman qui parlent ou mettent en scène des ados et celui ci ne déloge pas à la règle. Bien qu’il n’est pas été écrit par une véritable jeune fille de 13-14 ans, cela n’enlève rien à son charme. D’ailleurs je me demande comment a fait Philippe Labro pour se mettre dans la peau de son personnage et décrire parfaitement ce que peut ressentir une ado de cet âge ! En tous cas il a réussi brillamment. Stéphanie n’a été qu’une supercherie pendant 20 ans et pourtant ça ne nous empêche pas de nous identifier à elle et à croire qu’elle a vraiment existé. D’ailleurs il y a un article sur Slate qui en parle très bien.
Ce roman est drôle, sensible, tendre, émouvant, il aborde des thèmes qui touchent tous les ados : la tristesse, les rêves, la solitude, l’espoir, les angoisses, l’incompréhension des adultes, l’école, le deuil, la fugue. Mais Stéphanie a aussi des copines chiantes, elle attend impatiemment ses premières règles, elle un ami handicapé et un chat nommé Garfunkel qui est son confident et ses parents qui se trompent mutuellement. Elle s’émerveille devant un concert de musique classique et s’effondre devant la première injustice dont elle fait l’expérience. Ça c’est la vie compliquée que mène Stéphanie. Mais c’est aussi celle de milliers d’adolescentes dans les années 80 et en le lisant aujourd’hui en 2020, on se rend compte que les préoccupations des ado sont toujours les mêmes et que ce roman n’a pas vieilli !
Quelle n'est pas ma stupeur d'apprendre que ce livre n'est pas écrit par "Stéphanie" mais par Philippe Labro!
Un roman de mon adolescence que j'avais adoré. Un petit gout amer d'apprendre aujourd'hui que ce n'est pas une gamine qui l'a écrit...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !