Situé au Nord-Est de la Tunisie, et reconnu depuis plusieurs décennies comme région agraire, le Cap Bon, a connu une augmentation démographique, ce qui a engendré une surexploitation des ressources en eau souterraine (essentiellement les nappes phréatiques) surtout par les agriculteurs. L'utilisation anarchique de la nappe phréatique de la côte orientale du Cap Bon a causé la baisse des niveaux piézométriques, accompagnés par une inversement du gradient hydraulique. Les eaux marines, infiltrées au sein de cette aquifère, ont provoqué la contamination et la salinisation les eaux douces. Le but de ce travail est de confirmer l'intrusion marine, dans une zone d'étude, choisie avec une grande intention, de détecter le front du biseau salé, de déterminer l'évolution et le comportement latéral et vertical des eaux salées dans l'aquifère, en utilisant des méthodes multiples (géophysique et géochimie).
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