On aime, on vous fait gagner le lauréat 2018 "Quand sort la recluse" de Fred Vargas lu par Thierry Janssen
On aime, on vous fait gagner le lauréat 2018 "Quand sort la recluse" de Fred Vargas lu par Thierry Janssen
Les psychopathes sont au meilleur de leur forme et les maîtres du polar au meilleur de leur talent pour raconter leur folie. Une imagination à faire froid dans le dos, à réveiller les plus profondes angoisses et surtout à graver avec addiction ces histoires dans vos mémoires puisque chers lecteurs, vous vous jetez dessus avec frénésie ! Alors faites votre choix, le must du thriller vous attend !
Enquête assez originale d'Adamsberg à propos de la peste. C'est un crieur qui l'annonce sur la place Edgar Quinet. Un déséquilibré peint des 4 sur les portes des immeubles, symbole qui était censé préserver de la peste. Gare à celui qui n'a pas son 4 : il meurt. Mais pas de la peste, étranglé... Il s'agit d'un tueur en série et la rumeur s'étend sur Paris, effrayant les habitants.
L'histoire est longue à se mettre en place mais j'ai dévoré la fin et adoré les deux dernières phrases !
Camille s'est réfugiée dans le petit village de St Victor dans le Mercantour, au milieu des montagnes. Elle y vit avec un canadien, spécialiste des grizzlis et des loups. Des brebis sont sauvagement tuées et on pense qu'un loup est le responsable. Celui-ci s'attaque un jour à une éleveuse, amie de Camille. Elle est retrouvée morte. Elle avait confié au canadien qu'il s'agissait d'un loup-garou qui n'était autre que son voisin sans poil. Celui-ci disparaît d'ailleurs mystérieusement, laissant une carte avec des indications précises sur le chemin qu'il va parcourir. Camille, le fils adoptif de l'éleveuse et son vieux gardien de troupeau s'embarquent alors à la poursuite du fameux loup-garou. Les meurtres continuent et les brebis sont égorgées sans que nos trois amis n'aboutissent. Camille fait alors appel à son ex : Adamsberg, le commissaire réputé un peu bizarre. Celui-ci n'hésite pas à se joindre à eux et une idée fixe semble l'omnubiler : contrairement à tous, il souhaite faire un lien entre toutes les victimes. Les personnages ont tous des particularités bien ancrées et cela rend le roman plein d'humour. Ils sont aussi attachants et plein d'humanité. Les paysages donnent envie de voyager. La fin est surprenante. Un roman très agréable à lire où on apprend aussi sur la vie des loups.
Une personne meurt suite à une morsure de recluse, une espèce d'araignée peu offensive, passons.
Une deuxième personne décède également dans les mêmes circonstances, c'est étrange.
Une troisième personne n'est déjà plus une simple personne mais une victime.
Victime de qui? D'une araignée ? Impossible, mais qui alors se cache derrière ces morsures?
C'est trop tentant pour Adamsberg qui va se lancer dans une enquête peu commune, et tenter de remonter l'origine de la toile. Sortira-t-il de ce dédale?
"Quand sort la recluse" est ainsi une enquête avec un commissaire aux manières particulières pour ne pas dire peu conventionnelles qui nous emmène dans un univers à la fois scientifique et historique poussé.
Que je l'attendais, ce retour du commissaire Adamsberg, ce doux rêveur, ce contemplatif à l'esprit dit lent mais si incisif !
Cette fois, la vie l'entraîne en Bretagne. Direction Combourg, son château et ses meurtres qui seraient dus à un fantôme boiteux. Sa vision et son approche décalées des crimes sont demandées sur le terrain.
Là, il rencontre un descendant-sosie de l'écrivain Châteaubriand et se heurte à un meurtrier insaisissable.
Ne ménageons pas le suspense, cette fois, la sauce n'a pas pris.
À quoi est-ce dû ?
Manque de rythme ?
Personnages superficiels ? Caricature des habitants de la Bretagne (dont je fais partie!) ? Intrigue qui tire quelques ficelles ? Un peu de tout cela.
Pourtant, la patte de l'autrice est là, bien présente, ses dialogues à double sens, ses réparties inattendues, son attention pour les détails, qui d'habitude font sa force et noient le lecteur mais pas son commissaire si unique qui dénoue la pelote et nous livre la solution sur un plateau (là, une dalle).
Pour un non-aficionados de l'écrivaine, ce polar tient la route. Pour qui connaît ses ouvrages précédents, celui-ci manque un peu de souffle à mon goût. Quelques hasards miraculeux pour clore l'enquête décrédibilise un peu le récit.
Bon, parlons des bretons.
Les auteurs de polar se sont-ils donné le mot cette année ?
Niko Tackian, Valentin Musso, Fred Vargas...
Avec le réchauffement climatique, c'est vrai qu'on est bien en Bretagne!
Oui, nous sommes attachés à nos légendes celtique et à nos mégalithes.
Mais, dans cet opus d'Adamsberg, les bretons sont si caricaturaux... Non, ils ne sont pas nécessairement taiseux, têtus, rancuniers ni adeptes d'histoires légendaires presqu'idiotes et ne passent pas (tous) leur temps au comptoir.
La modernité est bel et bien arrivée jusqu'à nous.
On a même la fibre, c'est dire !
Chauvine, moi? Mais non, voyons!
À noter au fil des pages l'intérêt remarquable de l'autrice pour la cause climatique. Pendant six ans, point de roman, mais un travail non-stop pour la recherche dans ce domaine. Alors elle parsème, ci-et-là, son texte d'informations tout sauf anodines visant à alerter le lecteur sans pour autant le culpabiliser. Une chaleur anormale, des moustiques hors-saison... Oui, même en Bretagne, je confirme !
Un rendez-vous manqué donc. En attendant l'éventuel prochain roman, je m'en vais relire les autres.
Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...