Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
« Tu te réveilles le matin et tu sais d’avance que c’est un jour déjà levé qui se lève », mais pas ce matin. Méréana ne veut plus subir. Avec ses camarades casseuses de pierres, elles décident d’exiger l’augmentation du prix de leur sac de pierres. Pour la dignité, pour leurs enfants, pour construire leurs vies.
Cette décision va totalement bouleverser leurs existences et les conduire bien plus loin qu’elles ne l’avaient imaginé.
Un formidable hymne aux femmes, à la force du groupe et de l’entraide, au cœur de l’Afrique et bien sûr au bord du fleuve.
Une épopée de femmes absolument délicieuse et inoubliable.
C'est un auteur remarqué et remarquable : il faut lire Emmanuel DONGALA!
Ces casseuses de cailloux, humbles femmes a priori invisibles vont réussir à nous emporter dans leur lutte légitime!
Le verbe est haut et truculent, les personnages incroyables et forts, les femmes africaines restent debout pour nous debout et combattantes de l'impossible!
formidable !
Magnifique, intelligent, sujet peu traité, A LIRE
Un très beau livre sur le courage de ces femmes Africaines au Congo. Elles luttent pour leur survie, leur dignité, leur fierté, pour l’avenir de leurs enfants… De beaux portraits de femmes, leurs difficultés face aux hommes pour se libérer de leur emprise. Elles sont toutes casseuses de cailloux, elles viennent avec un lourd passé : femmes veuves rejetées par la belle famille, femmes violées, divorcée de force car elles n’ont pas donné d’enfants à leur mari…Elles vont se battre pour vendre leur sac de cailloux plus cher, une belle solidarité malgré les risques dans un pays qui ne fonctionne que par la corruption. Ce roman est une surprise car il est écrit à la deuxième personne du singulier. A lire absolument http://www.dailymotion.com/video/xdgwd4_emmanuel-dongala-les-matins_news
L'histoire est prenante, émouvante, même si j'ai l'impression que le dénouement est un peu trop facile... On est tout de suite dans l'histoire et on n'en sort pas.
Ça dit très bien des choses sur la condition féminine, la dictature, la violence, la pauvreté, la solidarité.
Un livre à lire et un auteur à suivre !
Cette Photo de groupe au bord du fleuve est celle de ces femmes qui se rassemblent tous les jours au bord du fleuve. Mais elles ne se rassemblent pas pour parler, pour rêver, pour se baigner, pour échanger sur leur problèmes, même si cela fait partie du moment passé là, non, elles se rassemblent pour casser des cailloux et essayer de gagner un peu d’argent pour faire vivre tant bien que mal leur famille.
Le personnage principal de ce groupe n’aurait jamais dû se trouver là. Elle est instruite, chaque jour elle écoute la radio pour connaître les nouvelles du monde qui l’entoure. Elle s’indigne, se pose des questions, elle est consciente de la condition des femmes, dans son pays ou ailleurs. Et surtout consciente que cette condition est particulièrement difficile en Afrique.
Un jour, alors que jusqu’à présent elles n’ont rien dit et laissé faire, ces femmes décident qu’elles ne peuvent plus accepter de se laisser exploiter, et une rébellion s’installe, qui va être gérée dans le sang et les larmes
L’auteur utilise la formule d’un « tu » qui nous implique plus fort dans cette lutte, dans ces vies difficiles, de femmes exploitées, meurtries, mais toujours vaillantes et courageuses. Il dénonce la condition de la femme, le combat sans merci qu’elles doivent mener pour avoir un semblant de vie égalitaire et juste. Bien sûr, le personnage principal semble porter les réactions d’une multitude de femmes, être un peu leur porte-parole y compris dans le personnage décrit par l’auteur, peu crédible dans sa force et ses intentions, mais qu’importe, l’idée est intéressante et j’ai apprécié ce roman qui est au final porteur d’optimisme.
Dans ce roman implacable et optimiste, Emmanuel Dongala brosse les portraits de femmes congolaises, coincées entre tradition, patriarcat et velléités égalitaire, qui luttent au quotidien pour nourrir et éduquer leurs enfants et qui rêvent de leur construire un avenir épanouissant, en dépit des règles rétrogrades imposées par les hommes, la tradition ou la religion.
Leur parcours les a amenées dans une carrière où pendant des heures elles réduisent les pierres en graviers et emplissent des sacs qu’elles revendent, pour survivre.Mais le prix du gravier a augmenté, et les femmes qui le concassent ne touchent pas un centime supplémentaire : elles s’organisent en résistance et refusent de vendre à bas prix, ce qui entraînera immédiatement une répression sanglante.
Au cours de ces 4 jours de lutte, l'héroïne, Mérénéa, se remémore son parcours et celui des autres ouvrières du chantier.
Sans pathos et résolument optimiste, au plus près des femmes, dont il dénonce l'exploitation au travail comme à la maison, ce livre est un bel hymne à la solidarité. Salutaire... !
Magnifique et révoltant. La condition des femmes en afrique. Le trajet de l'une d'entre elles. Dans une société macho, injuste et pauvre. Mais qui rencontre des femmes solidaires et qui ne baissent jamais les bras par amour de la vie, et pour leurs enfants. Une écriture très belle également. A lire par tous ceux qui veulent comprendre par le biais d'un regard humain ce que les journalistes tentent parfois de dénoncer.
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...