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Moi qui ai souri le premier

  • C’est un récit autobiographique que nous livre ici Daniel Arsand autour de trois rencontres essentielles qui lui ont permis de s’assumer et de se construire. Trois prénoms : Marc, Julien et Luc. Trois ressentis : la violence, la douceur, la trahison.

    Très rapidement, le narrateur perçoit sa singularité, tant au sein de la cellule familiale que parmi ses camarades d’école. Son orientation sexuelle est rapidement identifiée et assumée.
    La première rencontre se fera dans la douleur. Et pourtant, il était possible d’espérer : l’éveil du désir, les frôlements, l’attente. Tout était réuni pour une belle histoire. Ce sera un viol.
    La seconde se fera à la piscine aussi délicatement que sa fin sera inexpliquée.
    Et la troisième sera l’histoire d’une conquête tel un jeu qui se terminera de façon crasse.

    L’écriture épouse ces différents moments, passant d’une écriture tantôt crue, tantôt poétique ou bien froide et détachée.

    Cependant une interrogation demeure : est-ce pour se protéger qu’il conserve une certaine distance avec l’environnement qui l’entoure, que le ton est détaché pour nous relater ses souvenirs ? J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et à ressentir la moindre empathie pour cet homme et son récit ?

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